Faut-il remémorer? Faut-il revenir encore une fois aux événements du 36-39? La réponse la plus fréquente parle de remémorer pour éviter leur répétition, et avec cette attitude, paraît-il, on est satisfait. Si c’était la seule raison, il faudrait peut être désister, les faits nous démontrent que l’être humain n’apprend pas. Une phrase émise dans l’une de nos rencontres nous a fait découvrir que le fait va bien plus loin: “Nous devrions être capables de construire une société sur les valeurs de l’homme, jamais sur le fric”. Cela semble et sonne tout à fait évident, totalement logique, dirais-je.
Ce qu’il faudrait remémorer et incorporer aujourd’hui ce sont les valeurs qu’apportaient ces générations: solidarité, modernité -dans le sens d’amélioration des conditions de vie et des droits humains-, liberté -droit à décider au-delà des relations de marché ou d’économie-… des concepts que le néolibéralisme régnant considère pernicieux, démodés ou peu pratiques, même décidément idiots. Pourtant, ils ne me paraissent guère différents de ceux pour lesquels luttent maints groupes de jeunes, soit antisystème, anti-globalisation ou squatters.
Il paraît que l’histoire a voulu lier deux générations, en se sautant les deux intermédiaires. Faudrait-il peut-être accepter qu’une partie de nos ancêtres luttait pour des choses pareilles et que l’erreur historique correspond aux générations intermédiaires, et non à l’inverse?
- En aquest blog pretenem posar a l’abast de tothom una sèrie d’adreces que creiem d’interès per conèixer la guerra civil del 36-39. A més presentem els treballs que va generar “Camí”, itinerari artístic que a l’estiu del 2008 ha resseguit el camí de la reculada de Ripoll fins a Prats de Molló. La informació recollida, tant escrita com visual, l’hem aplegada en cinc apartats: Documentals; Bibliografia; La literatura i la guerra civil; El cine i la guerra civil; la historieta gràfica i la guerra civil
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La Mémoire historique est précieuse pour transmettre aux nouvelles générations des valeurs de solidarité et de justice sociale que le néo libéralisme transforme en une compétition perpétuelle pour écraser l’autre.
Pour l’Espagne, la révolution sociale de 1936 est une des tentatives les plus abouties de l’Histoire humaine pour enlever l’aliénation et organiser un monde différent des hiérarchies habituelles.Ces acquis doivent être étudiés pour servir à des transformations sociales nécessaires.
Progreso MARIN